Panique à la Maison-Blanche
Panique à la Maison-Blanche la nuit dernière…
À l’heure où la FAA (Federal Aviation Administration) et autres législateurs cherchent des moyens pour intégrer ces nouveaux engins volants dans le ciel, on déplore de nombreux incidents et accidents.
La nuit dernière, vers 3 heures du matin, heure locale, un DJi Phantom s’est écrasé dans les jardins de la Maison-Blanche.
Les drones étant de plus en plus simples d’utilisation, de plus en plus puissants et de moins en moins chers, ils sont devenus de plus en plus populaires, d’autant plus que le père Noël est passé par là. Mais ces « pilotes du dimanche » ne sont pas toujours disciplinés et responsables…
D’ailleurs, rappelons-nous, la semaine dernière, un drone a survolé le palais de l’Élysée, et que dire des centrales nucléaires survolées à maintes reprises en France et en Belgique…
Sachant que le GPS du quadricoptère peut aider à gérer la stabilisation et surtout faire revenir le drone au point de départ (RTH ou Return To Home) s’il perd le contact avec son pilote, certains dépassent un peu les limites. Pourtant, ce n’est pas gagné. En effet, le RTH ne fonctionne pas à chaque fois. Ainsi, si le pilote le fait voler hors de sa vue, un accident est vite arrivé. Rappelez-vous le drone qui s’est écrasé dans le salon d’une maison en pleine nuit en Australie !
Cette fois-ci, le pilote, un employé du gouvernement, a appelé de lui-même les services secrets pour avouer son erreur d’avoir fait voler (juste pour le plaisir) son DJi au-dessus de la Maison-Blanche, ce qui est totalement interdit. Faute avouée à moitié pardonnée ? 😉
Le drone était trop petit pour être détecté par les radars. C’est un membre du Secret Service, service chargé de la protection du Président, qui l’a entendu et vu passer et tomber dans les jardins de la Maison-Blanche.
Heureusement, le Président Barack Obama et la Première Dame, Michelle Obama, étaient absents, séjournant en Inde, à New Dehli, donc la théorie de l’attentat a immédiatement été éliminée, mais cet incident nous rappelle qu’il y a des failles. Il y a bien évidemment quand même eu investigation immédiate.
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